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Dev. des Parens &t des Maistres

qui flatte les ſens, l'image des paſſions, des inclinations & des defauts de leurs compagnons, que ces impreſſions y demeurent toute la vie, & deviennent les principes de leur conduite. On eſt aſſuré par l'experience qu’on a qu'il eſt com­me impoſſible que les enfans dans le ſiecle corrompu où nous ſommes, trouvent des compagnons de jeu & de divertiſſement, qui ne ſoient capables de les perdre par la communication qu’ils auront enſemble.

Ne voit-on pas que prefque tous les enfans font fans cJucanon » la i« pieté 5C fans ccliacc de Diea , abandonnez à leurs inclinations U à leurs volonté ; Q^i : voit-on pacwy la jenaeffe que. libertinage , que dcbsackes » que paCon pont le divcrtiflcmcnt , qu’impareto, qa^diFo listions es paroles, que mémo âge de ucguilcmeat , que de (obéi lance, que fuperbe , que vanité , qu’une euctere cxtiudtiun de l’ioBoceace du Bapàme ; Que pent-aa mè ne .dire de ceux qui oc corn*, beat pat dias ces dcteglemeas extérieurs & vifî-z btes ? On n’y voit ries plus que dans le* fai eus.<c Ou ne peur nier dit un babilo Auteur de nôa< ire têtu s, qu’un enfant joüiffant de fa raifoa 3 r< ne foie oblige d’aimer Dieu fur tuâtes chofess “ de vivre pour lay , K de luy rapporter la vie *c de lesaocions. H faut que l’amour de Dieu" domine eu lay j de pour y dominer , il fiant“ quel foie Je principe du corps des.,te, aAlons* “ Oc quelle marque voic-on de cette dilpofitiea daus la plupart Icccufans depuis l*a£C de neuf c eu dix a n , jufqa’à qaioze ou ieiae 5 Que c< semuque-s-oa en ceux mené que Dicuptc.eierve- des aâioos criminelles, qn’unc vie toute <€ copduicc p4C lei (sns » qu’un defir d’exceller, c< une. curio firé inquiete, un cubly de Dieu, nae c’ froideur pose (a prière de pour les livres 4i fA les exercices de fiera i JDc qocllc au^icre/5