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des Parens & des, ^1ai,9res

la Conlcieocà , qui iccuc k* lam.e * la peniteafie » qui éteint lefprr de la prière , par K-qocl an cric vers Dieu dans le Icucimeut de fes befoins . & on fou pire aptes la partie bienbcutcufe 3 dans ledefirdu Royaume quêtons les Chrétiens de­ mandent à Dieu tou les jours. A confiderer la jeu félon les idées que la Foy en donne, il :ft beaucoup plus avantageux à un Chrcfiicn de s’en priver eorierrrnent , que d’en «fer , qachpe bcfoiti qu’on cioye en avoir. Mau on peur d :rt qae s’il y a dans le icti mille pièces pour les anr.es qui ven eat fe (gaver > fi les charmes en (ont attirans, fi le

r&<s co lent feuvenr pernicieux,

U les fuites criminelles à an Ckrcfticn don : toute la vie devion cftrc une peuiieocc & une mon continuelle a tout cc qui excite , cc qui nnurn, ce qui entretient j êc cc qui fortifie les p a fiions & les inciiiAUioûs du vieil homme ; tout cela convient beaucoup plu aux jeux de Lazard, de cartes

de dcz.qa’à sucun autre. Chez les Payeras, même ceux qui eftoient fujets au jeu de Lazard , paftoient pour infames. Le droit Romain, les Empereurs r le même les Rois de Jhaacc les ont défendu cxpicffcmcnr , Jt entr’autrès le graqd S. Louis. Et l’Eglifc dans fes Cobxilei les a defendas aux Ecclcfiaftique» fous peine d’efire depofis , & aux fimplcs Fidèles fous peine â*cflu privée de fa Communion, Et 1< faiot Con­ cile de T rente renouvelle tous les anciens Codons for ce point à l’cgard des Êcckfiaftiquci, & •kfeod les jeux Je hazatd , 6c autres, fous ’ s mêmes peines, ou de plus grandes, félon que les Ordinaires le jugeront à propos.

X L I.

Les Paret* doivent bannir ces jeux de leur maifon 3 peur le bien de leurs enfans* APrés cela il a’cfc pas necetfaire de faire de lougsd|lcour^ pour rcprcicucer aux Païens