Page:Devoirs des parens et des maistres, pour l'Education Chrestienne des Enfans, 1704.pdf/138

Cette page n’a pas encore été corrigée

tent, comme il paroift daus tes ucbaurhes, es danfes,lcs compagnies dangereufes, &c. Sitoft que l’occafion le prefente , on s’y iaillc aller , & fi on ne s*y laifle pas aller , ce n’eft que faute d’occafion. Et iinü on eft coupable devant Dieu d’u« péché qu’on n a point commis , par. ce qu’on a cfté dans la volonté & dans la ditpoficion de le commettre,fi l’occafion s’en fût pre» tentée»

La vingt-quatrième. Prefque perfonne ne fuit les occafions du pèche , ny ne s’en retire lorfqu’M s’y trouve engagé. On les cherche au contraire, on les ayme > fie on s’y plaifU L’Ecriture cepen­ dant die , que celuy qui aymt le péril .y ftrtru, & qu’il ftut fuir iep’tbé comme on fuit un feront qu’on rencontre dans un chemin :• ®u*fi a fado colubri fuge peccata. Le Sauveur nous ordonne À’arrtcher i oeil qui nom eft un fujtt àe chute ç de fcandale St de couper no(ire main droite & ne(ire pied droit , wrfquih nom f>nt tomber (Uni le ptihi. C’eftà dire , qu’il nous ordonne de nous éloig­ ner des choies memes qui dous ’ont les plus chè­ res 6c les plus uri’es, lor quelles nous font une occafion de tomber dans le vice <5c de nous per­ dre. Cependant l’uu dcmruic dans une maifoa où il ne peut pas faire fon la lut ; l’autre va fouvent dans des lieux’ac des compagnies luIprâcSj & où il pèche quand il y va : un autre fait un métier ou un commerce qu’il ne peut exercer ians péché,. 6c (ans donner lieu à p uficurs de fc perdre ; un aune fait des liaifons & des imi­ tiez qui font peroicieufes à fon ame , & il fait pecher les autres. D’-uerrs enfin s’engagent daus la compagnie & la conroiflance de perfbnnes qui tendent des piégés à leur innocence, a leur pulcur & à leur pieté. Chacun cherche fon lemblable , A fos plus innocens-niémes fe cor­ rompent en frequentant ceux qui ne font capa-