doivent cftrc pcnuidcz qu’ lyanc donné Icuit n enfans a Dieu en les eff anc au Baptême , ils ,» o’out plus de droit fur eux au piéjudice de „ Dieu J que toute leur autorité doit ccflcr eu „ con urrenee de celle de Dieu, & qu’ils ne doivent plus fe cpnfidcrcr connue les maiftres de j, leurs enfant, suis fimpement comrrcchar„ gcz de leur éducation. Dieu en les recevane • ,, au nottabrt de fci enfans les a fait Princes, & • n ce font ces Princes qifil’a commis à leur gar,, de -k à leurs foins. Ainfi iis ne (ouc plus tant leurs Pere ? k leurs ’Meres que leurs Anges Gardiens viKbîcs j k ils font ob igez envers eux aux memes foaâions que Us Anges excrcent envers chacun de nous. ,, La croifié’ne vérité qui s’enfuit de ‘a efi* que n’y ayant rien de plus imporcanr aux enfans ,, pour rendre à Dieu ce qfils luy doivent, „ que le choix d’un eftac dans lequel iü doi„ vent paCer lent vie, c’eft Dieu, & con pas n les Pères k les Mores Aç la terre qui doivent 3>di(pofer de ce choix.< ’<ft fa v^/oté qui eu doit ,, cftrc la règle/® Je’à ds’cuuic deux autres ,, veniez fi importantes pmi ; a roaduke de la n vie, que ’on peut .’iic qi : c’eft le vioicmenc de ces deux veritçz qui eft la caufe d’une ,, grande paître des maux * ; des Actordrcs da ,, monde.
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2Te p4r deftiner les Enfans aux Charges
aux Emplois par des interefis humains > ny s’oppo/er a leur vocation. A première eft, qu’il n’cft pas permis aux Pcrcs & aux Meres de cboiur uo ** erupfoy Sc une vocation a leurs enfans fans** coifu’cer Dieu, fan» /çavoir s’il le» y appelle, <r k ùn$ cooG^erer autic cho c dans ce choix 11 que des interefts humains & des raisons rcm-*c Jocdlea. Qu’il u’cft pas permis, par exemplecc.
