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t’OD q fils (oient, a affilier eux memes exa&cmcne à i’Office divin qui le fait à leur Parodie , pour donner fcxcmpic a leurs enfans, & les y accou­ tumer de bonne heure quoique intômoditc qu’il y air : car puiiqoeJelus-Chnft qui foiïffroit com­ me ks autres la peine & le travail, vouloir bien faire à l’âge de douze ans un voyage de trois journées, pour aller à une leftequi duroit fepe jours, pourquoy les enfaos, quelques deiicats qu’j s foienr,ne feront ils pas bien quelque demie lieue, ou même une iieuë entière , pour aller à ’a ParoiiTeaux Fortes & aux Dimanches ? Et sTs font de Ville , quelle incommodité y cuia-c-i ! pour eux d aHîfter deux ou crois heures de ccm# à I’Office de leur Paroiflc ; Il n’y a rien en eela de difficile, pourvu qu’on les y accoutume de bonne heure, & qu’on leur infpire les feotimeni de pieté qui leur feront aimer cette exadHrude, & qui les tiendront dans le lieufaint avccrcfpeft & aveefoy, afin d’imiter l’Enfant Jésus aofli bien daos le cœur que dans le corps de fes aéhons. Jisus-Chkist, qui eftant le Dieu de (es parens, vouloit bien qu’ils l’affujctiiïent à la loy doMoyfc, . qui cftoit en vigueur en ce tës-là, vouloir inftruire les Peres Ce les Meres de leur devoir en ce point, quieft d’obliger leurs enfans aux Loix de Dieu & de l’Eglile, fans en prétendre aucune difpeple, de de le faire encore plus parleur exemple que par leurs paro’.es , encore bien qu’iis les vident méprises ôc violées par la p.ulpart dit monde, puisque le grand non ;b«e des violateurs de la Loy de Dieu, ne l’empêche pas d’eftre une Loy immuable & éternelle, 8c d’obliger éternellement.

LX X XI V.

L’Enfant Js u s demeure au Temples leur infçû.

Prêt que lis purs que dure la Fefie furent fa cz } Iprjqutb i’<n Ttfeurnerent, l’kn/ant