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feul péché mortel. f< Ce q îi fi : que ce jeune Prince commença dés ce tems-là à goafter la priere, & à produire les premiers rejetions de la vertu, qui dévoient enfuite pouffer de fi pro­ fondes racines. Sainte Elizabeth fille du Roy d’Hongrie, avoir foin en relevant de couche, de fe vêtir d’une robe de laine, de pren Ire fon enfant entre fes bras, il de descendre ainfi nu k pieis une mon­ tagne fort pierreufè , pour aller à i’Âglifc offrir à Dieu ce nouveau fuir , en le métrant deflas FAurd, comme pour luy pïotefter par cette Ceremonie, qu’elle luy en c ?doit 1a pofleflion, U qu’elle ne le vouloit avoir,que pouf le luy rend c quand il le redemanderoic ; 3c luy cd faire un (aeri­ fice à l’exemple d’Abraham , le modèle des Peres & des Meres qui ont des enfans entre les main< Plüfieurs flintes Meres ont me tjeconfaeré leurs enfans à Dieu avant qu’ih fuffent conçu*, comme Anne Mere de Samuel, Se faiote Nonne Mere’ de fâint Grégoire de Nazianx ? > 3c un Ange dé­ fendit même à la Mere de Samfoo de boite du vin , ny tien de ce qui peut enyvrer, & de man­ ger rien d’impur pendant qu’elle le porcoit en fon fein. De forte que, Gelon un Pere, il fut con­ çu dans rahftinenee A : ians le jeune. Sainte Eli­ zabeth après avoir conçu laint Jean- Baptifte de- . meura dans la reruite pour louer A bénir Dieuj A : la fainte Vierge apres avoir conçu dans fon iein le Fils de Dieu Incarné» s’appliqua encore ’ plus qu’auparavaut a des avions d’humi’icé A* de charité. C’eft ce que dcvroier.c imiter les Peres & Mères avauc la naiffaoce de leurs enfans. S’ils vouloicot attirer la bcnediûion de Dieu fur les enfans que Dieu leur donner ils s’cffarcetôicnt de s’abftcnirdu péché pendant tout le rems qui pré­ cédé leur naiflance, de vivre dans une plus gran­ de pieté,, dans la chafteté & la continence ùans la retraite ôc la prière» dans le renonce-