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pour fruit de leur mariage des ci tau* de l’un ic de l’autre fexe , qui ont cfté emineus en fainteté, dont trois ont eflé de grar.J$ Evcqucs , deux des quels font au rang des Peres de l’Egiile ; (çavoic Saint Bafilc le Grand, & Saint *Grcgoire de NyfTe. fis ne Ci urent rien de plus capital pour eux daas leur mariage , que de donner une édu cation chreftieune à ces cofans. Et cela alla fî avant, que Saint Ba fi le le Pere voulut eftre luyraême Précepteur de (on fils Bafile, pour ne point l’expofer au daoger où font les jeunes gens qui étudicnc dans les Colleges, linftruiTant tout à la fois dans la pieté Ac dans les lettres humai nes. “ II eut la consolation, comme dit Sainr " Grégoire de Nazianzs, de voit croître fous <c fa difeipline , & sccverdcp us en pluslafaintete de f« mœurs & l’art de on é oouence. Il ne l’envoya à Athènes pour s’y perfectionner, -qu’aptes qu’il eut cpuifétoutee qu’il ffavoit oouc le bien inftru re. Voila ce quia rendu ce faine homme & fainte Emmclie la femme , l’exempl® des personnes mariées, qutleur fait voir qu’en, -quelque vertu qu’ils s’exercent d’ailleurs, & en quelqu’autte pratique qu’>h faffent coofifter la . pictc , tout eft llunon neanmoins, s’ils man quent à cequieftcffcntielàleur devoir,* ce qu’ils ne peuvent omettre fans fc rendre Coupable aux yeux de Dieu. C’cfi ce que fai,.t Bafil ; le Grand a dit fouvenc depuis dans fes Ecrits à toutes les perfonnesengagêej dans le mariage. Ils ne doi vent donc point fe fermer les yeux eux-meme.» ’ mais ’es tenir ouverts, pour voir a tout moment quels font les périls de Ja jeunefle, de combien de difScultet elle eft remplie . à combien d’agira.oo. ccft ujerte , con.t ren eft. I aifé de la f r> code , à coni’ icn de chûtes elle eft rx->ofee, <r combi-n il eft .1 fü île d’arrefl ; l’JP,. P‘ aefi é le les n>n-Tcnicns Et plus k Ye,.t
qut ccr âge eft dangereux A gjitîaat , nhic plus *
