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viendrait bientôt à son secours ; elle lui fît part de sa position pénible, et il l’invita à dîner pour le lendemain. Mme D., présente à cette réunion, fut enchantée de rencontrer Sophie Arnould, qu elle ne connaissait que de réputation ; elle alla lui faire une visite, et, la voyant misérablement logée chez un perruquier de la rue du Petit-Lion , elle lui proposa un appartement dans sa maison. Sophie accepta avec la plus vive reconnaissance une offre aussi généreuse, et trouva bientôt près de sa nouvelle amie tous les charmes que les bons cœurs répandent autour d’eux. M. F., redevenu ministre en Ï798, fit obtenir à Sophie une