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Clapotis se montrait d’une verve endiablée, il débagoulait tout ce qu’il savait d’argot.

Prudence faisait le menu, commandait les plats, veillait aux détails. Cette bonne Prudence se rendait vraiment indispensable.

Pendant le repas, Clapotis lançait des grivoiseries de courtisane.

— Ne mange pas de poivre ce soir, criait-il au comte, ça t’exciterait trop.

Tout allait pour le mieux, quand quelqu’un troubla la fête.

Boïard, qui soupait dans un cabinet voisin, apprend que Clapotis est avec son comte.

Ivre de champagne, le russe, au nom de Clapotis, se sent repris par ses palpitations de cœur, il bondit dans son cabinet, saisit un couteau et fait irruption dans le cabinet du comte pour la tuer.

Ce fut une bagarre indescriptible.

Arthur, pâle comme la mort, s’abritant derrière