Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/94

Cette page a été validée par deux contributeurs.

l’exiguïté de l’appartement des Champs-Élysées, il y en eut d’autres rue de l’Échiquemard.

Dans ces redoutes, on laissait entrer les cavaliers et les dames qui venaient par simple curiosité ; sous leurs yeux, la bande se livrait à son vice infâme et révoltant, sans la moindre retenue.

Les appartements ne suffisaient plus aux réunions, Bock loua un hôtel, avenue Mousquet, et fit des préparatifs immenses pour y donner une de ces fêtes qui laisserait loin derrière elle les plus troublantes des cultes orgiastiques.

Les effets de ces réunions furent sensibles pour les habitués. Leur commerce impur et inavouable devint un lien puissant qui enchaînait à jamais les uns aux autres tous ceux qui faisaient partie de cette coterie lubrique. Ce lien devint un moyen de chantage permanent pour les pauvres au détriment des riches, et Prudence ne se fit pas faute d’en user et de s’en faire des rentes.

Certaines affaires, impossibles à traiter, trou-