les émollients, les réfrigérants, en un mot tout ce qui pouvait calmer cette surexcitation, mais Bettina se sauva, courant la prétentaine, se livrant aux plus crapuleuses débauches et passant les nuits dans les bouges autorisés.
Le prince, pris d’inquiétude après plusieurs jours d’absence, alla frapper de porte en porte, suppliant qu’on lui rendit sa Bettina.
Il le trouva, un soir, sur les divans de Schling, harassé, mais non assouvi.
Bettina se laissa emporter comme une faible femme.
Dans le coupé il se frotta contre l’Altesse, imitant la chatte amoureuse.
À l’hôtel, il commanda un souper et mangea, vis-à-vis du prince qui ne soupait jamais, avec un appétit d’ogre, ne laissant remporter que les plats vides.
Après qu’il eût soupé, il mangea encore tous les fruits des corbeilles, dégarnit les assiettes de