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On rapporta le cadavre chez Tomado, où il logeait.

Plumberger s’y fit conduire, pour savoir. Il n’apprit rien.

On enterra le fidèle ami d’Arthur, victime des malfaiteurs, sans explications.

Le financier insinua aux esprits faibles que Prudence, comme Clapotis, devait son accident à Boïard, son ancien patron. On le crut. Tous lui fermèrent leur porte.

Une enquête secrète, ordonnée par le Parquet, établit qu’avec l’argent que Tomado mettait à la disposition de son ami, Prudence, à l’instar de Titine, cherchait des distractions boulevard Bourbon.

Une lettre trouvée dans un garni mit la justice sur les traces d’une bande.

Cette lettre ne laissait aucun doute sur les derniers moments de Prudence.

La voici, sans orthographe fantaisiste :