joviale et de l’honnêteté. Il cherche à s’associer une compagne par les liens du mariage. Il ne sait autre chose de votre passé que vous êtes ma pupille.
« Sachez me faire honneur, et tâchez qu’il vous plaise. »
Alice avait profondément réfléchi à la fausseté de sa situation depuis ces derniers jours ; malgré sa rudesse, l’avis lui parut bon.
La jeune fille accepta le prétendu sans se plaindre : c’était son sauveur.
Le rural, joyeux d’être agréé, se déclara prêt à verser son sang pour sa fiancée. Boïard lui permit de faire sa cour.
Le Russe mena rondement les démarches.
Alice était mineure, il fallait l’autorisation de la mère ; il l’obtint en parlant à madame Bontems comme il parlait à Titine.
Madame Bontems essaya de se rebiffer. De quoi se mêlait-il ?