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d’insinuer ses occupations financières, attendu qu’on le voyait dehors à toute heure du jour, et dans tous les endroits où l’on s’amuse. Il avait même loué un petit chalet à la campagne, dans lequel il passait une grande partie de ses journées.

À ces incrédules, Arthur exposait des gains providentiels aux courses, à Saint-Ouen, à Colombes, à Auteuil ou à Longchamps.

Il désignait la somme, une somme minime, relativement.

Et quand ses interrogateurs lui disaient parfois :

— Eh bien ! quand tu auras dépensé ton argent, que feras-tu ?

Tomado sans s’émouvoir répondait invariablement :

— Après, je verrai.

Le temps s’écoulait, et, pour les curieux, les gains providentiels aux courses semblaient s’éterniser malgré l’adage.