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de ses lecteurs, elle écrivit, le samedi 4 décembre 1886, en première page du journal l’Étudiant, cette délicate profession de foi :

« Décidément, dans une horreur de la femme, je me consacre à l’amour contre nature de tous les hommes braves… si laids qu’ils puissent m’apparaître. »

Pour les fellatores, les points après braves donnent à ce qualificatif le sens de brillants, avec une intention équivoque qui frise l’obscénité.

Une tribade qui ose faire imprimer et qui affirme qu’elle se livre à l’amour contre nature est aussi peu femme que possible.

Moins difficile que la femme à barbe, elle fait assavoir qu’elle accepte les hommes grêlés.

C’est précisément ce qui plaît à la coterie fellatorienne, ce qui fait le succès des hallucinations cantharidées que cette femme-tapette livre à la curiosité de sa clientèle de pourris.

Au reste, le journal qui publiait cette saleté