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qu’à se cacher pour dire que leur patron était pédéraste.

Un fait sensible se produisit dans ce personnel composé de jeunes gens et d’hommes faits.

Les biberons de Palouff accaparaient toutes les bonnes places, touchaient augmentations sur augmentations, participaient même aux bénéfices de la maison.

Les employés sérieux pouvaient y demeurer des années sans toucher un centime de plus sur le tarif d’entrée de leurs appointements ; et, qui pis est, les zélés, les hommes intelligents, ceux qui croyaient que, pour parvenir et se faire remarquer du patron, il fallait de la conduite et de l’activité, s’apercevaient que, lorsqu’une mutation laissait vacante un emploi de chef de service, c’était toujours un imberbe, un gamin qui en devenait titulaire, un nouvel arrivant.

Ils avaient beau se creuser la tête, ils ne parvenaient pas à trouver les facteurs de cette élé-