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un double baleinage entre son corset et ses robes, on ne s’y reconnaîtrait plus, tout s’emmêle : sa poitrine serait dans son ventre et son ventre dans ses jarretières. »

Il disait d’une autre, qu’elle avait les seins flasques, en chausses à filtrer, qu’elle les repliait sur eux-mêmes pour se faire une gorge suffisante.

Il citait une princesse qui avait les mamelles si longues et si pendantes, qu’elle s’était excisé le bout du sein en se coupant un cor.

Il dévoilait leurs défauts à toutes, impitoyable pour les plus belles, ingénieux dans l’art de les détailler, ne voyant dans chaque femme, que sanie des yeux, cérumen de l’oreille, mucus des narines, bave des lèvres, sueurs fétides et déjections.

— Je suis assez riche pour les avoir toutes, avouait-il ; mais je n’en veux pas, et pas une ne résisterait à l’acquittement de sa facture.

Il les avait en profonde aversion physiquement