Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/171

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Combien voulez-vous ?

— Ce que vous voudrez ; je ne prétends point vous imposer mes conditions, disait timidement Titine, c’est vraiment le besoin qui me pousse à faire cette démarche auprès de vous.

— Mais je n’ai rien fait qui mérite une surveillance enfin, ajouta Boïard, je ne veux pas que vous puissiez penser que je sois avare, voici cinq cents francs, parlez ?

Pour cinq cents francs, le petit Guano vendit les secrètes terreurs du Comité et l’ordre qu’il avait de le suivre pas à pas.

Boïard ne put s’empêcher de l’appeler farceur, se rit de ses craintes et pria Titine de ne plus venir l’embêter.

Le délégué du Comité, en remerciement de l’argent reçu, n’espionna plus son bienfaiteur et continua son petit négoce, la fourniture des biberons.

Cependant, le Russe ne méconnut pas cet aver-