jetaient des fleurs et chantaient des couplets érotiques ; d’autres balançaient des encensoirs et tiraient la langue à des bénédictins qui, sur le passage du cortège, leur taillaient des basanes.
Après eux suivait le Pape, représenté par Bock, qui portait la tiare inclinée sur l’oreille et bénissait la foule d’un balai spécial de chiendent qu’il trempait dans un vase nocturne débordant de lubin.
Puis de rouges cardinaux donnant le bras à des danseuses en maillots noirs et en jupes blanches.
Sous un dais brodé de devises obscènes, Palouff, avec la chappe et l’étole de l’officiant, portait un Priape constellé de strass et de verroteries. À ses côtés, des marguilliers en habits noirs et sans culottes soutenaient les bâtons du dais.
À la suite de Palouff, des sœurs du Saint-Sacrement, la jupe relevée sur la hanche et dégageant la jambe ; des jeunes garçons n’ayant pour