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Lorsque Boïard fut averti de cette circonstance, il dépêcha son domestique auprès du petit Guano pour obtenir deux entrées.

La fête dépasserait sans doute tout ce qu’il avait déjà vu en ce genre, il tenait à y assister.

Pleinement rassuré sur les intentions de Clapotis et les gestes de Prudence, Ivan rappela son espion-maîtresse et piocha son travestissement pour la fête.

Au milieu de ces graves occupations, Boïard fut accablé par une avalanche de lettres.

Alice, poussée par ses professeurs et son dérèglement d’humeurs, tournait à la Sévigné.

Elle protestait de son incarcération, menaçait d’écrire au préfet de police, désirait connaître le temps de son emprisonnement ; puis, elle reprenait la défense de son cher Arthur, accusait Ivan de l’avoir calomnié, et se disait décidée à se sauver, à faire un éclat si on l’empêchait encore de voir son Clapotis.