Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/132

Cette page a été validée par deux contributeurs.

donnant toutes les marques d’un profond désespoir.

Ce rapt, si facilement exécuté, commençait à le combler de regrets. Il croyait avoir capturé une brebis et c’était une lionne qui occupait la cage.

Devant la tempête, le Russe baissa pavillon ; il consentit à prévenir les souhaits de ce tempérament fougueux, il promit contre toute attente, et malgré son désir, une dernière entrevue avec Arthur.

Il se résignait à faire cette sottise, selon lui, pour obtenir la paix, gagner du temps assez pour marier cette petite et s’en défaire.

Bob, homme religieux et moral, pour les autres, pensait que ce moyen était le seul convenable pour un homme de son rang !

La dernière entrevue avec Arthur ne manquait ni de difficultés ni de danger, surtout avec une fille ardente comme Alice, exaspérée par la continence.