Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/128

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ne donnait jamais rien et Ivan qui offrait des bijoux princiers sans conditions, il n’y avait plus à hésiter. Alice céda facilement aux instances réitérées du Russe, elle quitta Chatou pour le suivre.

La bonne fut congédiée séance tenante. La malheureuse partit le cœur gros, injuriant mentalement son coquin de chasseur qui lui faisait perdre sa place avec ses bêtises.

Alice ne possédait rien, que sa vertu et la robe qui la couvrait ; Bob ne paya donc point de supplément de bagages.

La curieuse de goujons suivit aveuglément son séducteur.

Le Russe, craignant de la voir s’échapper et convenant que son appartement n’était pas assez pur pour la recevoir, descendit à Paris dans un hôtel de second ordre, sous un faux nom.

Il loua pour une semaine trois chambres voisines, en attendant qu’il eût installé confortable-