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et 1842 il ne fut point réélu. En 1846, le collége de Nogent-le-Rotrou le renvoya de nouveau à la Chambre. Le 24 février, mandé à l’Hôtel-de-Ville de Paris, il s’y rendit en grand uniforme, et le Gouvernement provisoire lui donna le ministère de la guerre. Il y demeura pendant vingt-un jours, et il fut nommé grand chancelier de la Légion d’honneur. À la Constituante, il a voté contre le droit au travail, contre les deux Chambres, contre la proposition Rateau, pour la diminution de l’impôt du sel, pour la mise en accusation du ministère du 20 décembre. Il était membre du comité de la guerre. Il faisait partie de la nuance des représentants qui se réunissaient au Palais-National.




FINISTÈRE. — 13 représentants.


Ce département avait envoyé 15 représentants à la Constituante, 4 ont été réélus. — 9 nouveaux. — Non réélus, MM. Brunel, Decouvrant, Fauveau, Fournas, Graveran, Kersauson, Lebreton, Riverieulx, Rossel, Soubigou, Tassel. — Votants, 150,165.


BARCHOUX DE PENIIOËN, élu à la Législative le sixième par 54,753 voix. Homme de lettres traducteur de plusieurs ouvrages de Kant et de quelques autres philosophes allemands. Il a été appuyé dans les élections par le parti modéré.

BLOIS (de), élu le dixième par 50,934 voix. Avocat distingué, ancien magistrat. Il est catholique, partisan de la liberté de l’enseignement. Sous la branche cadette, il appartenait au parti légitimiste.

COLLAS DE LA MOTHE, élu à la Législative, le neuvième, par 51,574 voix. Il a été porté sur la liste des candidats modérés appuyés par la rue de Poitiers.