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cien préfet du Gers ; il était préfet du Calvados au moment de la révolution de février. Administrateur habile, il était très dévoué à la politique de M. Guizot ; c’était un des familiers du château.

CAULAINCOURT (de), élu le dixième par 57,856 voix. Fils du duc de Vicence. Membre du conseil général du Calvados, Il a été nommé comme appartenant aux opinions bonapartistes.

CORDIER, élu le troisième sur la liste, par 63,723 voix. Ancien sous-préfet de Pont-Lévêque, sous le dernier gouvernement monarchique ; il était conservateur ardent et très dévoué à la dynastie d’Orléans et à M. Guizot, auquel il devait sa nomination. Âgé de 34 ou 35 ans.

DESLONGRAIS (Armand Rocherelle), élu à la Constituante par 100,894 voix, réélu le septième sur la liste par 59,620. Il est mort depuis les élections.

DES ROTOURS DE CHAULIEU, élu le huitième par 58,141 voix. Membre du conseil général du Calvados. Il était le chef du parti légitimiste dans l’arrondissement de Vire.

DOUESNEL DUBOSCQ (Robert-Alexandre), élu à la Constituante par 56,860 voix, réélu le cinquième par 64,172 voix. Né dans l’arrondissement de Bayeux le 16 octobre 1798. Procureur du roi à Bayeux, il se fit destituer pour conserver son indépendance. Chef de bataillon de la garde nationale et membre du conseil général, il a fondé une maison de banque qu’il dirige avec deux associés. Membre du comité de législation, il a voté pour la suppression des clubs et contre la diminution de l’impôt du sel. Il faisait partie de la commission qui a préparé la loi électorale ; il a pris souvent la parole dans la discussion de cette loi. Il votait habituellement avec le parti modéré de la rue de Poitiers,