blique pour son département. À la Constituante, il a toujours voté avec les représentants de la Montagne. C’est un républicain démocrate-socialiste.
RANTIAN, élu le septième par 39,076 voix. Républicain démocrate-socialiste. Fils d’un ouvrier de Gannat (Allier), il est maire de cette ville.
SARTIN, élu le sixième par 40,233 voix. Avocat à Montluçon (Allier) ; nommé sous-commissaire du gouvernement provisoire dans cette ville, puis sous-préfet, il fut destitué par M. Sénard, ministre de l’intérieur du général Cavaignac. C’est un républicain démocrate-socialiste.
TERRIER (Barthélemy), élu à la Constituante par 52,939 voix, réélu le quatrième par 40,424 voix. Né à Montaigu en 1805. Il a depuis longtemps, et bien jeune, payé sa dette aux opinions républicaines. Il a subi en 1831 et en 1834, deux condamnations politiques qui, loin d’affaiblir son zèle pour le triomphe des principes démocratiques, n’ont fait que l’affermir. Ayant reçu le titre de docteur à la Faculté de médecine de Paris, il alla en 1838 se fixer au Donjon, où il exerça sa profession jusqu’à la révolution de février. À l’Assemblée, il a fait partie du comité de l’instruction publique et a toujours voté avec les représentants de la Montagne. Il a demandé la suppression de l’article 93 de la loi électorale relatif a la saisie de l’indemnité.
ALPES (BASSES-). — 3 représentants.
FORTOUL (Hippolyte), élu vers la fin de 1848 à