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la Montagne, dont cependant il ne fréquentait pas les réunions.

COQUEREL (Athanase-Laurent-Charles), élu à la Constituante par 109.934 voix, réélu le vingt-unième par 110,450 voix. Ne Paris le 27 août 1795. Il fit ses études théologiques à Montauban, et fut appelé, en 1818, à occuper la place de pasteur dans l’Eglise française d’Amsterdam. Il resta douze ans à la tête de cette Eglise. Cuvier le fit revenir à Paris, où, depuis 1850, il a exercé le ministère évangélique. Il a publié un grand nombre d’ouvrages sur des matières religieuses, sur l’histoire et la littérature. À la Constituante, il était membre du comité du travail. Il a voté contre le droit au travail, pour la proposition Rateau-Lanjuinais, contre la mise en accusation du ministère du 20 décembre, pour la suppression des clubs. Il avait été rapporteur de la première loi sur les clubs. Il a pris souvent la parole dans l’Assemblée.

DUFAURE, élu à la Constituante dans la Charente-inférieure par 68,197 voix, réélu dans le même département le premier par 83,992 voix, et à Paris le septième par 119,373 voix (Voir sa biographie à la Charente-Inférieure).

GARNON, élu à la Constituante par 106,747 voix, réélu le vingt-quatrième par 109,162 voix. Né en 1797. Maire de Sceaux, ancien notaire, ancien député. Il a toujours voté à la Chambre avec l’opposition du centre gauche. À la Constituante, il était membre du comité de l’administration départementale. Il a voté contre le droit au travail, pour la proposition Rateau-Lanjuinais, contre la mise en accusation du ministère du 20 décembre, pour la suppression dés clubs.

HUGO (Victor), élu à la Constituante, aux élections supplémentaires du 4 juin par 86,965 voix,