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semblée législative par 91,476 voix. Ancien officier. Il a été porté sur la liste des candidats modérés, et il a obtenu les suffrages des anciens conservateurs et des légitimistes.

AUBRY (Pierre-François-Joseph), élu à la Constituante par 93,656 voix, réélu le treizième par 91,135 voix. Né à Cambrai le 8 mai 1789. Ancien ingénieur en chef du cadastre, il est auteur de quelques brochures sur la conservation du cadastre et d’une belle carte topographique de Tarn-et-Garonne. Sous la restauration et sous Louis-Philippe, il était à la tête de l’opposition, à Avesnes. Notaire pendant douze ans, il fit constamment partie de la chambre de discipline. Il est aujourd’hui négociant et président de la société d’agriculture d’Avesnes où il a été sous-commissaire du gouvernement dès le 24 février 1848. Il faisait partie, à l’Assemblée, du comité des finances. Il a voté pour les deux Chambres, contre le vote à la commune, contre la suppression du remplacement militaire, contre la proposition Rateau-Lanjuinais, contre la réduction de l’impôt du sel, contre la suppression des clubs, pour celle de l’indemnité au commandant des gardes nationales de la Seine, contre le ministère dans la discussion sur les affaires d’Italie, et généralement avec l’opposition depuis le 10 décembre.

BEBAGHEL, élu le onzième par 91,450 voix. Il fut élu député en 1842 par l’arrondissement d’Hazebrouck, en remplacement de M. Berryer qui avait opté pour le collége de Marseille. Nommé par l’opposition légitimiste, il prit place sur les bancs de la droite, et s’associa à tous les votes du parti dont il était le représentant.

CHOQUE (Emmanuel-Louis-Joseph), élu à la Constituante par 191,875 voix, réélu le dix-huitième par 84,391 voix. Né à Douai le 17 septembre 1806,