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contre la mise en accusation du ministère du 20 décembre et pour la suppression des clubs. Il faisait partie du comité électoral de la rue de Poitiers.

DUPARC, élu à l’Assemblée législative, le neuvième par 65,009 voix. Ancien officier de la garde royale. Son élection est due aux efforts du parti légitimiste.

FERRÉ-DES-FERRIS, élu à l’Assemblée législative le onzième par 62,496 voix. Propriétaire. Il était un des candidats du parti modéré qui a vivement appuyé son élection.

GASLONDE, élu à la Constituante par 51,500 voix, réélu le cinquième par 69,369 voix. Né à Granville en 1810. Professeur à la Faculté de droit de Dijon. Il faisait partie à l’Assemblée du comité des finances, il a voté contre les deux Chambres, et pour le vote à la commune, contre la suppression du remplacement militaire, pour la proposition Rateau-Lanjuinais, et contre la suppression des clubs.

GOULHOT DE SAINT-GERMAIN, élu à l’Assemblée législative le dixième par 64,273 voix. Ancien sous-préfet. Il professait des opinions libérales sous la dernière monarchie ; on peut le classer parmi les républicains modérés.

HERVÉ DE SAINT-GERMAIN, élu à l’Assemblée législative le sixième par 69,276 voix. Propriétaire membre du conseil général de la Manche. Il figurait au nombre des candidats du parti modéré. Les légitimistes ont chaudement soutenu sa candidature.

LEMAROIS, élu Il l’Assemblée législative le septième par 68,310 voix. Né en 1801. Ancien député ; fils du général Lemarois, aide-de-camp de l’empereur Napoléon ; ancien secrétaire d’ambassade. Sous