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conseil général de son département. Il était membre du comité de l’Algérie et des colonies. Il a voté contre le droit au travail, contre les deux Chambres, pour le vote à la commune, pour la proposition Rateau, contre la mise en accusation du ministère du 20 décembre et généralement avec les membres de la réunion de la rue de Poitiers.

FAVRE (Ferdinand), élu à la Constituante par 82,291, réélu le deuxième par 72,669 voix. Né en 1779 à Couvit, canton de Neufchâtel. En 1830, après la révolution de juillet, il s’inscrivit l’un des premiers pour faire partie de l’escadron de cavalerie de la garde nationale. En 1832, il était maire de Nantes au moment de l’arrestation de la duchesse de Berri. Il a été cinq fois nommé maire de Nantes. Après la révolution de février 1848, il fut révoqué de ses fonctions. À la Constituante, il faisait partie du comité de l’administration départementale et communale. Il a voté contre le droit au travail, pour les deux Chambres, pour le vote à la commune, pour la proposition Râteau, pour la diminution de l’impôt du sel, contre la mise en accusation du ministère du 10 décembre. Il appartenait à la nuance des représentants qui se réunissaient rue de Poitiers.

FAVREAU (Louis-Jacques), élu à la Constituante par 70,310 voix, réélu le huitième par 66,301 voix. Né à Nantes en 1812. Avoué, membre du conseil municipal de la ville de Nantes. Il faisait partie du comité de la justice, et plusieurs fois il a pris la parole sur des questions de législation. Il a voté contre le droit au travail, pour le vote à la commune, pour la proposition Râteau, pour la diminution de l’impôt du sel, pour la suppression des clubs, contre la mise en accusation du ministère. Il appartenait à la nuance des représentants qui se réunissaient rue de Poitiers.

GICQUEAU, élu le neuvième par 63,855 voix. Il