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vados, de l’Orne, de la Sarthe, d’Eure-et-Loir, du Loiret, de Loir et Cher, d’Indre-et-Loire, de l’Yonne, et de plus les départements de la Seine inférieure, de l’Eure, de Seine et Oise, de Seine et Marne, de l’Aube et de la Côte-d’Or, jusqu’à la rive gauche de la Seine. Les troupes françaises se retireront en même temps derrière la Loire qu’elles ne pourront dépasser avant la signature du traité de paix définitif. Sont exceptées de cette disposition la garnison de Paris, dont le nombre ne pourra pas dépasser quarante mille hommes et les garnisons indispensables à la sûreté des places fortes.

L’évacuation des départements situés entre la rive droite de la Seine et les frontières de l’est par les troupes allemandes s’opérera graduellement après la signature du traité définitif, et le paiement du premier demi-milliard de la contribution stipulée par l’article II., en commençant par les départements les plus rapprochés de Paris, et se continuera au fur et à mesure que les versements de la contribution seront effectués ; après le premier versement d’un demi-milliard cette évacuation aura lieu dans les départements suivants : Somme, Oise et les parties des départements de la Seine inférieure, Seine et Oise, Seine et Marne, situées sur la rive droite de la Seine, ainsi que la partie du département de la Seine et les forts situés sur la rive droite.

Après le paiement de deux milliards, l’occupation allemande ne comprendra plus que les départements de la Marne, des Ardennes, de la Haute-Marne, de la Meuse, des Vosges, de la Meurthe, ainsi que la forteresse de Belfort avec son terri-