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ce texte soit en dialecte napolitain du xviie siècle, et que nous n’ayons pas eu le secours d’un dictionnaire napolitain-italien[1], nous devons déclarer que nous n’avons pas trouvé la difficulté aussi insurmontable que nous l’avions craint d’après les assertions de Génin et du marquis de Paulmy.

Nous avons été pourtant aidé par notre excellent confrère de Lauzières-Thémines, qui a longtemps habité Naples, et qui a bien voulu venir à notre secours dans les passages par trop obscurs — ceux principalement qui font allusion à des usages locaux. Nous lui en offrons ici nos sincères remercîments. C’est grâce à lui que nous pouvons révéler au public français un écrivain bizarre, mais très-spirituel et très-digne de figurer en tête de la littérature féerique.

Notre ami Frédéric Baudry, l’éminent philologue, nous a rendu le même service pour les contes allemands de ce recueil, et nous lui devons la même reconnaissance. Nous croyons d’ailleurs inutile de présenter à nos lecteurs les frères Grimm, les ingénieux érudits qui les ont recueillis sans les arranger au point de vue littéraire. Tout le monde a lu la très-remarquable traduction que M. Baudry a publiée de leurs Contes choisis.

  1. Ce dictionnaire existe, mais nous n’avons pu nous le procurer.