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d’oies près de la fontaine, des frères Grimm.

Le Poirier aux poires d’or, de M. Luzel, nous offre trois pantoufles : une d’or, une d’argent et une d’acier ; enfin le Roi Serpent et le prince de Tréguier contient aussi un épisode de Cendrillon.

Les similaires étrangers sont innombrables. À la suite des deux contes écossais dont nous avons parlé et qui confondent les faits et gestes de Cendrillon avec ceux de Peau-d’Ane, M. Loys Brueyre en cite beaucoup ; d’autre part, les listes dont Thorpe accompagne le Petit soulier d’or, et Busk la Cenorientola, ne sont pas moins considérables.

Nous allons passer en revue les principaux récits et nous en ajouterons quelques-uns qui ont été publiés depuis qu’ont paru les volumes de Brueyre, de Thorpe et de Busk.

La Cendrillon que nous trouvons dans le recueil catalan intitulé lo Rondallayre s’appelle aussi la Ventafochs, la souffle-feu. Elle ne s’éloigne pas trop de la Cendrillon française, et sa pantoufle de cristal donne raison à ceux qui, comme nous, n’ont pas trouvé trop inadmissible la pantoufle de verre (et non de vair), qu’elle tient de la fée.

Celle-ci lui octroie d’ailleurs, ce qui est plus merveilleux encore, une amande, une noisette et une noix qui contiennent une robe d’or, une robe d’argent et enfin une robe ornée de sonnettes, qui à