farine, du beurre, de la cassonade & mit son gaufrier sur le feu.
La Guerliche rendit le dernier soupir quand on retournait la dernière gaufre. Dix minutes après qu’on l’eut porté en terre, il arriva à la porte du paradis, son petit paquet sous le bras.
« Pan ! pan !
— Qui eſt là ?
— Le meunier la Guerliche. »
On entendit un bruit de chaussons qui traînaient sur le carreau, & le guichet s’ouvrit.
« Passez votre chemin, fieu… Il n’y a mie de place ici pour les voleurs.
— Voleur ! Et vous, notre maître, eſt-ce que vous vous êtes toujours bien conduit ? Eſt-ce que, révérence parler, vous n’avez point renié Dieu trois fois ? »
Saint Pierre ne trouva rien à répondre & alla faire son rapport à Dieu le Père.
« Il y a là, dit-il, un voleur de meunier qui veut entrer à toute force & qui insulte tout le monde.
— Allez-y, mon brave saint Paul, dit le bon Dieu, & voyez ce que c’eſt. »
Saint Paul y alla.
« Pan ! pan !
— Qui eſt là ?