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L’AMOUR NE MEURT PAS

se dispersaient ; mes compagnons et mes amis s’éloignaient ; mes plaisirs d’autrefois me souriaient de loin. Il me semblait entendre vaguement le pas de la valse sur le tapis ; je percevais comme le murmure de nos conversations intimes ; et puis c’étaient les brouillards de l’avenir qui me cachaient des maux et des afflictions. Parfois ces nuages se dissipaient et me laissaient entrevoir les misères qui grandissaient en s’approchant : des jours qui devenaient sombres ; des nuits qui se peuplaient de cauchemars, enfin c’était le désespoir qui me poursuivait partout et s’asseyait en face de moi à la table de mon bureau ou au pied de mon lit.