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du fonds des idées, et de la manière de les présenter. Cette nécessité pourtant de remonter perpétuellement aux explications antérieures, n’est pas moins grande dans l’original que dans la copie. Car ces locutions exagérément sommaires et de convention insolite, ne sont ni plus significatives, ni plus expressives, et ne peignent pas mieux leur valeur dans le grec ou dans le latin que dans le français. Elles nous y paraissent seulement moins ridicules, parceque nous y sommes plus habitués, et qu’elles se sont attiré une sorte de respect superstitieux, en latin surtout, pendant le long espace de tems qu’elles ont été usitées dans cette dernière langue, et durant lequel on étoit persuadé qu’elles étaient très-belles ; que ceux qui s’en servaient les entendaient ; que si on n’en comprenait pas le sens et le mérite, c’est que l’on n’était pas assez habile ; et qu’on ne pouvait expier ce tort que par une humble et profonde admiration. C’est ce qui rend encore très-desirable que tout cela soit traduit et lu. Aujourd’hui cela n’a besoin que d’être connu pour être apprécié. Cette mauvaise manière de procéder, est la source des épouvantables galimathias de tout ce que nous appelons les scolastiques, ou gens de l’é