sentir du mouvement, nous continuons à sentir la résistance de cet être, ce qui nous prouve qu’il est composé de parties qui se présentent successivement en opposition au mouvement que nous faisons, c’est-à-dire comme on dit ordinairement, composé de parties qui existent hors et à côté les unes des autres. Il faudrait faire voir ensuite que cette inertie, cette impénétrabilité (peu importe comme on voudra l’appeler) ayant acquis à notre égard la qualité d’être étendue, parcequ’elle continue à s’opposer à différens mouvemens successifs, a cependant des limites qui déterminent la forme du corps auquel elle appartient, et qui composent sa surface. Par ce moyen on aurait la génération exacte des idées, solidité et surface physiques et réelles.
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