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de la propriété appelée étendue, lesquelles sont l’objet d’une science à part, dont il sera question postérieurement. On traiterait de même de la divisibilité réelle ou imaginaire des corps, de leur densité, et de leur porosité, qui sont trois conséquences de leur étendue. On pourrait même placer là la première explication des idées ou propriétés plus générales encore, nommées quantité et durée.

alors on aurait une première notion assez juste quoique superficielle de ce que c’est pour nous que les corps, de la manière dont nous les connaissons, et du moyen par lequel nous les connaissons. Ce serait le moment, je crois, de reporter son attention sur ce moyen, le mouvement, d’examiner les deux sources dont il émane, l’attraction et l’impulsion, la manière de le mesurer par le moyen de l’étendue et de la durée, d’indiquer les lois de sa propagation et de sa communication, et de donner une idée nette de l’effet appelé inertie, et de la puissance appelée masse

le tout cependant sans

entrer encore dans les spéculations abstraites de la science de l’étendue, et de celle de la quantité. On pourrait par suite parler de toutes les