jugemens, ou de ces suites de jugemens qu’on appelle des sorites. Pour nous assurer de la vérité de ce dernier point, nous n’avons qu’à reprendre tous les exemples dont nous venons de nous servir, et nous allons trouver qu’ils se réduisent tous à des argumens de cette espèce. exemples. dans l’idée exprimée par ces mots art logique, je vois l’idée, être l’art de raisonner
- dans cette seconde,
l’idée, dépendre de la science du raisonnement
dans cette troisième, celle, dépendre de la connaissance de nos moyens de raisonner
- dans cette quatrième, celle,
dépendre de la connaissance de nos facultés intellectuelles
- dans cette cinquième,
celle, dépendre de la connaissance qui ne s’acquiert que par l’analyse de ces facultés
- et parconséquent je vois
cette dernière dans la première. De même, dans l’idée x 2, je vois celle être égale à a 2 plus 2 ab plus b 2, dans celle-là, la suivante ; et ainsi de suite jusqu’à la fin. De même, dans l’idée 3 plus 4, je vois l’idée, être égal à 7
- et dans celle 7 moins 2,
je vois celle, être égal à 5.
de même encore, dans les idées réunies d’un corps, de mille corps, de cent mille corps, etc.,