jugement dont l’attribut est toujours l’idée être égal.
en prenant la chose de ce sens, qui est le vrai, on voit pourquoi l’on peut appeler cette sorte de jugement, des équations ; et pourquoi l’on peut dire que leurs deux termes sont égaux : c’est qu’il ne s’y agit jamais que de considérer des idées de quantités, et de prononcer qu’une de ces quantités est égale à une autre. Car quand je dis que x est égal à a 2, est égal au quarré de 12, est égal à 12 multiplié par lui-même, est égal à 144, je ne considère jamais dans x que la quantité qu’il représente, et je n’en dis jamais autre chose, si ce n’est que cette quantité est égale à une autre. Mais c’est là un cas particulier de nos jugemens : et ce qui est vrai de l’espèce, n’est pas vrai du genre. Cela