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Enfin, à l’égard du troisième moyen de syntaxe, les signes uniquement destinés à marquer la liaison des autres signes entr’eux, on voit par ce que je viens de dire des déclinaisons, que j’admets l’usage des prépositions. J’admets aussi les conjonctions comme mots elliptiques fort utiles ; mais je voudrais que toutes eussent pour syllabe radicale, la conjonction que, afin de bien marquer quelle est la conjonction unique, et que c’est d’elle seule que toutes les autres tiennent leur vertu conjonctive. Par la même raison, et pour ne pas déranger la construction directe des phrases incidentes où l’adjectif conjonctif est le régime du verbe, je voudrais que dans les adjectifs conjonctifs, cette conjonction que ne fût point unie à l’adjectif déterminatif ; c’est-à-dire, qu’il n’y eût pas proprement d’adjectif conjonctif ; et qu’au lieu de dire, l’homme qui vous aime, l’homme que vous aimez, on dit, l’homme que il aime vous, l’homme que vous aimez le. je n’ai pas besoin d’ajouter que je conserverais les repos dans le discours, et les signes de ponctuation dans l’écriture.

Tels sont les moyens de syntaxe que je désirerais dans notre langue imaginaire.

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