nouveau, et que par conséquent, ils ne doivent pas venir surcharger et embarrasser les déclinaisons des verbes.
En conséquence de ces résultats, j’ai dressé le tableau ci-joint, de tous les tems du verbe être.
je prie que l’on y jette les yeux ; et je me persuade que l’on y verra tout de suite la vraie distribution des tems, leur dérivation, leur analogie, leur valeur réelle, et leurs justes rapports. J’ajouterai quelque chose de plus fort ; c’est que c’est si bien là la véritable théorie de la formation des tems, que je défie qu’on en puisse imaginer un, qui ne soit pas un de ceux-là. Je sais pourtant qu’il y a dans certaines langues, des passés prochains, des futurs prochains, des aoristes, et d’autres tems semblables : mais je maintiens que, bien examinés, ils ne sont et ne peuvent être que des subdivisions des divisions que nous venons d’établir, ou des cas particuliers de quelques-uns de nos tems, comme je fus, pour j’ai été ; mais qu’ils ne sauraient jamais être des tems réellement différens de ceux que nous venons d’observer et de classer.
Quant à ceux qui seraient composés de