Page:Dessoye - Jean Macé et la fondation de la Ligue de l'enseignement, 1883.djvu/53

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
31
et la ligue de l’enseignement

v

la société des bibliothèques du haut-rhin

Nous avons, pour parler de Jean Macé, de sa vie et de son œuvre, un bonheur particulier : c’est qu’il a été lui-même, en quelque sorte son propre historien. Comprenant très bien qu’au point de la propagande, l’initiative individuelle ne vaut qu’autant qu’elle est portée à la connaissance de tous, il n’a négligé aucune occasion de dire et d’expliquer ses actes, franchement, fièrement même, avec le sentiment fort du devoir accompli. « Ce n’est pas le moment de faire de la modestie, écrivait-il dans le Courrier du Bas-Rhin du 29 janvier 1863, quand on a voulu prêcher d’exemple, et montrer aux timides, aux défiants, aux irrésolus, combien l’action est facile dès qu’on agit. » Articles de journaux ou de revues, comptes