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et la ligue de l’enseignement

iv

ses livres d’éducation

Cet asile de Beblenheim fut pour lui un recueillement. Pendant que le despotisme, continuant son œuvre, s’appesantissait sur la France, fermant de plus en plus la bouche à toute voix de liberté, Jean Macé trouva une consolation, un oubli, s’il était possible, des amertumes, des déceptions de la vie militante, dans la belle et sainte tâche de l’éducation. C’est aux dix premières années de cette retraite, de cet enterrement, — enterrement bienheureux, a-t-il dit et répétons-nous après lui, — que nous devons ces œuvres exquises et populaires : l’Histoire d’une bouchée de pain, l’Arithmétique du grand-papa, le Théâtre du Petit-Château, les Contes du Petit-Châeau, les Serviteurs de l’estomac, parues presque