germes fécondants, destinés à faire éclore les Républiques. Nous ferons la conquête du monde, sans quitter nos femmes ni nos enfants ; et si l’étranger reparaît dans nos murs, ce sera le myrte et l’olivier à la main, pour fêter en famille le salut de l’humanité.
Mon Dieu, si j’ai fait un rêve, n’attendez pas pour me faire sortir d’ici, n’attendez pas que je sois réveillé. »
Pauvre cher grand cœur ! Le réveil ne devait pas tarder à venir, terrible. L’étranglement de la République d’abord au 2 Décembre, puis conséquence lointaine, mais fatale, l’invasion étrangère. Aujourd’hui, la République a repris force et vie, la liberté renaît ; mais la fraternité des peuples, quelle chimère ! Nous sommes guéris pour longtemps de cette illusion décevante.