Page:Dessoye - Jean Macé et la fondation de la Ligue de l'enseignement, 1883.djvu/118

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
96
jean macé

ix

le pétitionnement pour l’instruction obligatoire

Du résultat de tant d’efforts que restait-il au lendemain de la guerre ? Les terribles événements qui venaient de s’accomplir, en donnant un autre cours aux préoccupations publiques, avaient amené la mort de bien des cercles ; le sixième de ceux que Jean Macé signalait dans sa statistique du 15 février 1870, créés en Alsace-Lorraine, étaient définitivement perdus ; Beblenheim, le centre d’action qu’on avait eu jusqu’alors, le petit village d’où était parti l’appel et où était resté le quartier général de la Ligue, Beblenheim n’était plus français, et Jean Macé ne savait où il pourrait transporter le Petit Château. À Paris, Vauchez était revenu ; il avait retrouvé ses collègues du comité ; mais qu’étaient