Voila, Messieurs, comment l’Union et le gouvernement responsable nous procurent une administration aussi économique, assurent tout autant notre prospérité, ménagent autant nos ressources que le feraient les institutions Américaines ! !
Maintenant, remarquez s’il vous plait, que l’Américain sait que la dette dont il paie l’intérêt diminue considérablement chaque année, pendant que le Canadien n’a pas d’autre perspective que de voir celle de son pays s’augmenter encore.
Enfin, au risque de vous ennuyer, Messieurs, mais ces questions sont tellement importantes qu’on ne peut pas trop les approfondir, je vais ajouter aux dépenses des deux tableaux précédents, les sommes qui doivent être payées cette année, par le gouvernement fédéral, pour l’intérêt de la dette publique fédérale, les remboursements sur son capital, et pour les besoins extraordinaires créés par la guerre du Mexique. Je prends le budget probable de 1851 parce qu’il est plus élevé de quelques millions que celui de 1850.
Nous avions tout-à-l’heure un total de dépense de |
$32,000,000 | |
Il faut y ajouter |
28,000,000 | |
Total |
60,000,000 |
Cette somme, Messieurs, répartie sur la population donne
une moyenne de treize shelings de notre monnaie par tête, mais répartie d’après la valeur totale de la propriété, dans les États-Unis, elle ne donne qu’une proportion de |
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Pour le Canada ses dépenses totales en 1850, y compris les £150,000 ajoutés au fonds d’amortissement forment une somme de $3,080,000, qui donne, sur la valeur totale de la propriété une proportion de |
Vous voyez, Messieurs, que le peuple Américain est beaucoup moins taxé que nous en réalité. Et en cas qu’on ne veuille me chicaner sur les taxes municipales et celles pour l’éducation, je vais ajouter celles-ci aux autres.
États-Unis, taxes gouvernementales, municipales, scolaires |
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Canada, taxes gouvernementales, municipales, scolaires |
Et remarquez que dans le Bas-Canada, les taxes municipales ne sont presque rien.
Il est évident maintenant que la prétention émise par les