jamais à personne de le défendre. Deux hommes très respectables, qui ont été témoins des instances faites par le Dr. Nelson à M. Papineau pour le déterminer à partir, et qui ne nient pas qu’ils aient été présents, ont refusé d’attester ce qu’ils savent être la vérité, craignant qu’on ne les persécutât tôt ou tard.
C’est donc avec un peu de difficulté et de temps que j’ai pu réunir les écrasants témoignages que je produis aujourd’hui et qui sont des affirmations et non pas des négations.
C’est avec un profond sentiment de chagrin que je viens continuer et terminer, je l’espère, une lutte malheureuse, soulevée avec une absence complète de jugement et de tout sentiment de dignité nationale et personnelle par M. le Dr. Wolfred Nelson, cet homme dont chaque canadien citait naguères le nom avec complaisance et qui vient de se déshonorer par les calomnies les plus monstrueuses proférées contre un ancien ami, par les délations les plus injustifiables faites contre plusieurs de ses anciens amis.
Tous les Canadiens pour qui le mot honneur