la plus comique inadvertance. Vous, exilé de la Bermude, vous avez évidemment été produit comme pendant aux deux autres exilés de la Bermude qui ont agi en gentilshommes en disant la vérité, pour faire baisser le bassin de la balance qu’on trouvait trop élevé, et par la plus singulière irréflexion vous avez fait baisser encore celui que vous vouliez faire remonter. Ce ne sont plus seulement deux exilés de la Bermude qui établissent que le Dr. Nelson a donné deux versions contradictoires du même fait, il y en a trois, et le troisième c’est vous. Votre projet, si vous en aviez un, était d’attaquer le témoignage de MM. Viger et Goddu, et vous l’avez confirmé !!
Vous auriez peut-être pu réfléchir que la contradiction étant une fois établie et prouvée à l’évidence, il n’était plus possible de faire qu’elle ne l’eût pas été ; mais on ne pense jamais à tout. Vous avez en un mot, tenté l’impossible. Il est vrai qu’autrefois les géants avaient bien tenté d’escalader les cieux. Vous êtes donc venu dire au public, avec le plus grand sérieux du monde, que ce que le Dr. Nelson vous disait à vous seul ne cadrait pas toujours avec ce qu’il exprimait au dehors. Il a donc fait ce que je lui ai reproché d’avoir fait. À vous il disait : sur l’honneur probablement, « M. Papineau s’est sauvé. » Aux autres il disait, sur l’honneur aussi, M. Papineau ne s’est pas sauvé. Il y avait donc quelqu’un à qui il ne disait pas la vérité. Je vous invite à vous tirer de là. Maintenant pnisque vous saviez qu’aux uns il