Vous dites qu’il est contre toute décence que j’aie reçu, comme magistrat, quelques-unes des attestations. Je ne l’ai fait que parceque M. Perrault, magistrat de St.-Marc, était absent ce jour là : mais, comme je savais à quelle espèce j’avais affaire, j’ai eu le soin de prendre les déclarations et d’assermenter les individus en présence de témoins respectables. Les témoins ont signé après moi : je me suis donc mis à l’abri du soupçon : vous m’avez donc fait un reproche que vous saviez ne pas être mérité. (C’est par erreur que les lettres J. P. ont été mises à la suite du nom de Chs : Brin, écr., les lettres N. P. seules devraient y être, ce M. n’étant pas magistrat.)
Vous me dites que je suis le bully de la correspondance. Cette remarque indique un homme excessivement bien élevé. Néanmoins je pourrais peut-être rappeler à M. le propriétaire de la Minerve, (j’en ai le droit, puisque l’article étant éditorial, c’est lui qui en est responsable) que le petit séjour qu’il a eu le plaisir de faire à la prison commune, il y a trois ans, je crois, a du lui faire comprendre qu’il n’était ni honorable ni profitable d’être le bully des rues.
Quand à M. Cartier, il est bien plutôt le grillon de la politique que toute autre chose.
J’ai fait quelques dupes, dites-vous. Vous ne vous fâchez peut-être tout rouge que parceque vous n’en pouvez plus faire ? Vous parlez de mes paroles mielleuses, de mes phrases limées et arrondies ! quinze lignes plus haut vous par-