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ment baser mon écrit sur les preuves et les témoignages que j’ai publiés, d’ailleurs la teneur même de l’écrit le prouve. Ma propre déclaration est datée du 23 sept : les autres sont datées des 26, 27, et 28 sept : celle de M. Viger l’est du 3 octobre jour de mon arrivée à Montréal. Mon article a été publié le 7. La première partie de mon manuscrit ainsi que les affidavits ont été livrés pour impression, le 4 au matin. L’article devant nécessairement être postérieur aux déclarations, je l’avais donc fait du 29 sept. lendemain de mon arrivée de St.-Denis et de St.-Marc, au 2 oct : jour de mon départ pour Montréal. N’ayant eu qu’en route, le 3, la lettre de M. Bonaventure Viger, je n’ai évidemment terminé mon article qu’à Montréal le 4. Toute la partie qui suit les affidavits a été livrée le 5 à l’impression. M. Papineau était et est encore à la Petite Nation. Il est donc physiquement impossible que j’aie pu lui envoyer l’article. Il est évident aussi, par ce qui précède, que l’article a été écrit dans l’intervalle du 29 sept, au 5 octobre, et qu’il n’a pas pu coûter six semaines de travail. Si je me suis appesanti sur ces détails, ce n’est pas que j’attache beaucoup d’importance à ce que l’on sache que j’ai mis peu ou beaucoup de temps à écrire quelque chose : que j’y mette un jour ou que j’y mette un mois, l’essentiel pour moi, c’est que vous n’ayiez rien de bon à répondre ; mais j’ai voulu faire voir avec combien peu de bonne-foi vous discutez, puisque ces rapprochements sautent aux yeux à première vue.